Prendre soin de ses oreilles, les bougies Hopi

La première fois que l'on m'a fait une bougie d'oreille, j'avais 6 ans et ma mère en avait dégotées via une amie allemande contre une petite somme (on pratiquait cette technique en Allemagne depuis des années). On avait donc un bâtonnet de lin, sentant délicieusement bon le miel qu'on était censé allumer dans l'oreille. C'était à la fois intimidant et très excitant, l'impression de s'adonner à un rite sauvageon. Et puis on était très curieuses : moi à cause de la flamme, ma mère par le potentiel de guérison que cela représentait pour mes oreilles combattant constamment les otites.

On a été soufflées (huhuhu).

Non seulement c'était très agréable, fascinant, relaxant mais en plus, j'avais ressenti immédiatement un mieux-être au niveau de l'oreille ainsi qu'une meilleure ouïe. Dès lors, les bougies HOPI n'ont plus jamais quittées notre trousse de soin familial, et font aujourd'hui partie intégrante de la mienne.

J'ai toujours adoré ces moments, et l'autre jour, en en réalisant une, je me suis dite que certain(e)s d'entre vous seraient peut être également tenté(e)s. Je me suis donc entourée de Jili Hamilton ayant écrit un petit livre très bien fait sur "Les Bougies HOPI, la santé par les oreilles" pour vous en parler. C'est parti !

Pour qui ?
Si vous connaissez des problèmes avec vos oreilles (surdité, otites, bouchons, allergies ...) et que vous êtes adeptes de méthodes douces, c'est clairement une pratique qui pourrait vous intéresser. A éviter pour les personnes ayant les tympans perforés.

C'est quoi ?
A l'origine, il s'agit d'une ancienne méthode thérapeutique notamment utilisée par la tribu HOPI. Les bougies utilisées sont des tubes creux en lin mesurant une vingtaine de centimètres de long. Elles sont imprégnées de cire d'abeille et parfois d'huiles essentielles. On les positionne dans l'oreille et on allume la bougie.

Comment ça marche ?
"En brûlant, la bougie dégage une vapeur chaude de microparticules de cire d'abeille, qui va réactiver les sécrétions, ramollir le cérumen et faciliter son extraction." (Jili Hamilton dans "Les bougies HOPI")

Mais ça fait peur non ? Peut-on se brûler ?
"Rien ne peut tomber de la bougie dont la base est formée d'un cercle en plastique de petite dimension qui recueille les dépôts du conduit auriculaire rejetés par la bougie. (...) Le processus ne fonctionne pas ainsi. Les bougies contiennent de la cire en très petite quantité, ensuite, le lin brûle comme tout autre matériau ; il se plie et pèse autant qu'un flocon de cendre. En réalité, les bougies sont conçues de manière à ne pas goutter ni se briser." (Jili Hamilton dans "Les bougies HOPI")

Et concrètement, comment fait-on ?
On traite toujours les deux oreilles lors de la même séance et la bougie doit s'être consummée de manière égale des deux côtés. On utilise soit une bougie pour les deux oreilles, soit une par oreille à un rythme d'une séance par semaine en général. Bien placée, la bougie est à la verticale et aucune fumée ne s'échappe par le bas (si tel est le cas, changez doucement la bougie de position). Prévoyez toujours un verre d'eau à côté pour pouvoir éteindre facilement et rapidement la bougie en fin de séance.

Où les trouve-t-on ?
Chez votre naturopathe, dans votre magasin bio, sur internet. Faites attention à ce que vous achetez, on sait jamais. A titre indicatif, les miennes sont des Abel Franklin (comptez entre 1,5-2 € par bougie environ).

Il s'agit d'un moment de relaxation, à faire donc de préférence avant de se coucher. On entend des petits grésillements lors de la combustion de la bougie, un peu comme lorsque vous vous retrouvez devant un feu de cheminée .... raaaah c'est trop bon !

(Crédit photo : happenstance.ch)

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