Maysoon Zahid, extraordinaire combat pour surmonter ses handicaps - De l'arme ultime contre la complaisance

Maysoon Zahid, extraordinaire combat pour surmonter ses handicaps - De l'arme ultime contre la complaisance

Je ne veux pas que quiconque dans cette salle me plaigne car à un moment ou à un autre dans votre vie, vous avez tous rêvé d'être handicapé. Imaginez : c'est la veille de Noël, vous être au centre commercial, vous tournez en rond pour trouver une place de parking et qu'est-ce que vous voyez ? Seize places pour handicapés, VIDES.
(Maysoon Zahid)

Il est des chagrins inconsolables. J'avais lu dans un livre d'Isabel Allende dont j'ai malheureusement oublié le nom que parfois (ce ne sont pas ses mots exactes excusez-moi) il faut savoir toucher le fond de notre chagrin pour pouvoir remonter à sa surface.

Malheureusement, parfois, le puit de notre chagrin paraît si profond que s'y plonger donne le vertige. Il y aussi ce paradoxe qui veut que dans un moment de faiblesse, un moment où nos énergies semblent nous quitter, il faille décupler l'effort pour pouvoir s'en sortir, juste dans ce foutu moment où on en a justement plus beaucoup de forces...

Pafois, aussi, on finit par trouver un certain charme à notre chagrin. On s'y attache et cela devient de la mélancolie. C'est agréable finalement la mélancolie, ça rime magnifiquement avec nostalgie, ça se cultive aussi, ça donne un genre et ça décuple la créativité des artistes.

Mais c'est un jeu dangereux, le risque de se perdre dans les méandres de notre chagrin est grand. D'autant plus que d'autres peines s'y ajoutent, notre sensibilité s'aiguise, notre fragilité fait jour et le temps éloigne irrémédiablement les raisons de la douleur originelle, nous empêchant par la même d'y trouver une réponse. Je crois alors que le plus redoutable danger auquel l'on s'expose devient la complaisance.

Je n'ai découvert à ce jour point de meilleure arme anti-complaisance que Maysoon Zahid qui se définit elle-même comme un croisement entre Shakira et Mohammed Ali. Regardez, vous comprendrez pourquoi. Mais quelle leçon !



C'est bon ? Vous vous souviendrez la prochaine fois ? Allez, une dernière pour la route : "If I can-can, you can-can".

(Photo retravaillée à partir de celle-ci)

PS : Danser en fauteuil roulant ? C'est possible et ça s'appelle le cyclodanse.

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